VITALIT’Y inspire le magazine SEQUENCES BOIS pour une émission consacrée aux singularités du bois




Le concours Vitalit’Y a retenu toute l’attention du magazine national de la construction bois, SEQUENCES BOIS 22 qui a organisé le 22 avril dernier, une émission autour de sa thématique.

Animé sous la forme d’une visio-conférence, Christian Dubois, délégué général FIBOIS BOURGOGNE-FRANCHE COMTÉ, Muriel Hladik, architecte Docteur en philosophie, Kairos art Consulting, Olivier Misischi, architecte, Atelier d’architecture Ramdam ont débattu de l’intégration des singularités du bois dans l’architecture.

Si Christian Dubois évoque la difficulté d’exploiter les imperfections du bois, dans une quête actuelle de produits bois standardisés, Muriel Hladik rappelle que dans d’autres culture les notions d’imperfections et d’irrégularités sont valorisées.

En prenant l’exemple d’un pavillon de thé à Kyoto réalisé à partir de matériaux vivants tels que le bois, le bambou, le pisé, le chaume, elle rappelle que via concept Wabi-sabi l’inachèvement, l’imperfection, et l’incomplétude sont intégrés dès le 16e siècle dans la culture japonaise.

Les architectes Japonais contemporains travaillent ainsi sur cette imperfection en ayant su conserver des savoir-faire traditionnels.

École Française d’Extrême-Orient (EFEO) à Kyoto sConçu en bois par l’agence Mikan. Pilier de bois de Sugi, cèdre Japonais, originaire du Nord de Kyoto, bois élagué et écorcé à la main et poli avec du sable.

Pour Olivier Misischi, architecte dans un monde de plus en plus virtuel on a besoin d’être relié à une réalité physqiue et l’architecture dans ce lien à une place prédominante.

Son agence a réalisé le pavillon d’accueil de la Scierie de Corzé, avec la matière disponible et les outils disponibles sur site. L’élément central du projet, une grande toiture est ainsi tenue par des grumes de cyprès brutes dont la partie supérieure pleine de nœuds est impossible à couper.









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